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(Santiago de Cuba 1907-México 1976)
|  | Mariano MERCERÓN, santiaguero issu d'une famille de musiciens et possesseur 
  d'une solide formation musicale, après être passé de la clarinette au saxophone alto et avoir joué dans de nombreuses petites formations de la ville, dont "Los MUCHACHOS ALEGRES", organise en 1930  un orchestre noir   
   Tipo Jazz Band. MERCERÓN avec la voix de Roberto 
    NÁPOLES, régale les danseurs de tout l'Oriente mais, après 
  le tremblement de terre de Santiago de Cuba, le travail est difficile à 
  trouver et les meilleurs musiciens de MERCERÓN et de la formation 
  de CHEPÍN et de CHOVÉN forment sous la direction de 
  Mariano l'ensemble "PIPER JAZZ" qui va tenter sa 
  chance à La Havane. L'ensemble se dissout dans la capitale. | 
|  Les "Piper Jazz " 
avec Mercerón, Nápoles, Chepín et Chovén.    | 
| En 1932 "Mariano MERCERÓN and his PIPER JAZZ" 
  se reforme. Seul le "CHEPÍN 
    CHOVÉN " qui lui aussi a repris son activité peut 
  rivaliser avec cet ensemble comprenant trois saxophones, deux trompettes - dont Kiko CRUZ- et un 
  trombone. Possesseur d'un bon swing, le groupe alterne les thèmes 
  cubains et le fox-trot américain comme le font les orchestres Tipo 
  Jazz Band de La Havane. Le groupe de Mariano est fréquemment sur les ondes et en 1938 il passe trois fois par jour sur Radio CMKD, notamment dans la nuit pour un grand programme patronné par Jabón Candado.  Toutefois, tout à la fin de la décade, MERCERÓN préfère revenir à plus de tradition. Après avoir rebaptisé son groupe "MUCHACHOS PIMIENTA" et opté pour un répertoire plus cubain, il part à la conquête de la capitale, ce qui n'est pas évident pour un orchestre entièrement noir. | 
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 Los 
Muchachos Pimienta avec Mariano Mercerón assis au centre de sa formation. | Malgré 
    cela "Mariano MERCERÓN y sus MUCHACHOS PIMIENTA" 
    se forgent, notamment au Patio, un restaurant de La Havane, une renommée 
    débouchant dès 1940 sur de fréquents enregistrements lors 
    des divers passages dans la capitale. Si Camillo RODRÍGUEZ 
    et Roberto DUANY sont les deux chanteurs titulaires, très souvent 
    d'autres voix sont invitées, Marcelino GUERRA pour sa propre composition 
    "Pare Cochero", Dominica VERGES, "Estoy a tus 
      pies", Rolando LASERIE, les "Hermanas 
        MÁRQUEZ", entre autres pour une sympathique guaracha 
    de Mariano, "Si se pintan no las quiero"
Le pianiste "Peruchín" est souvent appelé à tenir le piano.  
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| Deux années plus tard, de retour à Santiago de Cuba, il reforme 
  un ensemble Tipo Jazz band dans lequel il incorpore trois voix exceptionnelles 
  de l'Oriente cubain, celles de Fernando 
  ÁLVAREZ, Pacho ALONSO et 
  Alfonso ELISEO. Le saxophoniste alto Mauro GÓMEZ est recruté. Mariano et sa formation vont jouer à Haïti.  En 1951 "Benny" MORÉ est de retour dans l'île. Mariano va le chercher à La Havane et "Benny" entre dans l'orchestre qui continue d'être connu sous le nom de "Mariano MERCERÓN y sus MUCHACHOS PIMIENTA". Sur les ondes de la Cadena Oriental, le groupe obtient de nouveaux grands succès notamment dans le programme De Fiesta con Bacardí. "Benny" MORÉ enregistre avec le groupe, "¡ Oh, Bárbara ! " et alterne ses obligations dans la capitale avec les programmes santiagueros de Cadena Oriental ou CMKW. |  | 
| Le nouveau groupe a ses heures de gloire principalement autour de 1951 et 52. "Benny" en 1953 puis Fernando et Pacho quittent Mariano qui maintient son orchestre avec les voix de Manuel "Puntillita" LICEA et de Pio LEYVA, -"El montunero de Cuba"- qui met en valeur quelques belles compositions de MERCERÓN, "De amor nada sé", "Montuno del amor" Mariano MERCERÓN et ses muchachos continuent leurs tournées et retournent avec un grand spectacle à México où ils se présentent avec Amparito VALENCIA, les "HERMANAS ÁLVAREZ " et d'autres vedettes cubaines dans les cabarets et théâtres. L'année suivante Mariano émigre définitivement à México. Il organise en terre aztèque une nouvelle formation avec des musiciens mexicains et diffuse les rythmes cubains mais son ensemble prend un aspect commercial qui ne lui permet pas de briller autant qu'avec sa formation santiaguera. Mariano MERCERÓN disparaît en 1976. © 
Patrick Dalmace | 
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